mardi 30 juin 2009

I, crétin


Zoé est une djeun'z qui n'en veut. Elle boit son café la matin à la cafèt' parce que ses parents n'ont pas beaucoup de thunes et que le bar du coin est cher. Elle est boursière. Ensuite, elle se dirige lentement vers sa fac, une université publique encore en grève où elle ne pourra pas étudier cette année. A la fin, elle aura quand même son diplôme, qui ne vaudra plus rien à cause de 25 branleurs trotskystes.

Zoé va avoir besoin de bosser cet été pour payer l'année prochaine. Étudier loin de chez papa-maman, ça coûte des ronds. Et la bourse d'état ne suffit pas. Y'a tellement de têtards gauchistes qui en pompent, de la bourse d'état, pour fumer des cigarettes qui font rire et lever de la belette ou dormir en amphi, que fatalement, la somme répartie est de plus en plus microscopique.

Alors Zoe, elle va aller faire la plonge, vendre des glaces ou n'importe quelle connerie pour pouvoir se traîner jusqu'à une licence. A ce moment, y'a moins de parasites et de cancrelats subventionnés par l'Etat et enfilés à l'arrière comme des marionnettes par les abrutis endoctrinés du NPA. Elle pourra peut-être décrocher, un jour, un Bac+5 et s'extirper de la merde dans laquelle ces partis de gôche voudraient bien qu'elle reste, elle et sa famille, ses amis et les gens qui bossent sérieusement. Parce que des gens qui réussissent sans les syndicats, sans les politiques de favoritisme à outrance des branleurs tétanisés par le moindre effort, ça leur fait peur, aux larves communistes.

D'ailleurs, pourquoi on les recrute toutes dans les fonctionnaires de la classe très très moyenne ? Pourquoi croyez-vous que les communistes les plus acharnés sont toujours au chaud dans le giron de l'Etat, dans une grosse boîte privée dans laquelle l'Etat est actionnaire, ou dans une section syndicale d'un gros groupe qui entretient forcément des relations étroites avec le pouvoir ? Hein ? Pourquoi ?

Parce que sans le communisme, il faut se retrousser les manches. Et quand maman n'est plus là, on a froid aux glawis. Et on ne sait plus rien faire.

Dans quelques années, Zoé sera barrée loin, à l'étranger. Pour fuir ce pays de merde ou des petits étrons comme moi peuvent continuer à déverser une bile bien pâteuse à la fois sur la main qui me nourrit et sur ceux qui bossent vraiment. Elle rira des posts que je me force à écrire sur mon "vrai blog", et se jettera sur celui-ci, pour voir à quel point le cynisme n'a aucune borne chez le coco qui a compris comment fonctionne le système.

Eh ouais.

Pour le moment, Zoé ne le sait pas, mais elle va rejoindre le bataillon des votants avec leurs pieds. Et un pays où il ne reste que des grévistes et des communistes, hein, c'est rigolo, mais ça ressemble bien à l'URSS de 1988.

lundi 29 juin 2009

Déséquilibre

C'est une vive émotion qui s'est emparée des Nations Unies à l'annonce d'un coup d'État foiré au Honduras. De toutes les officines gauchistes s'élèvent des petits couinements pour tenter de faire passer les bidouilles créatives du putschiste comme légitimes, en renversant la notion de coup d'état et en essayant de faire croire à l'illégitimité du régime en place dont l'emploi de la force pour maintenir l'ordre a vivement choqué les pays occidentaux. Il n'est qu'à lire dans le lien fourni précédemment les commentaires pathétiques des petits révolutionnaires de salon pour se convaincre de la vision totalement alternative de la démocratie qu'ils développent au contact répété avec les communistes d'arrière-court. N'ayant manifestement jamais compris comment fonctionnait une constitution et se torchant probablement du droit dès que celui-ci enquiquine prodigieusement leurs petites poussées socialistes, ils en viennent tout naturellement à invoquer la tarte à la crème de la politique internationale, à savoir la CIA et les vilains zaméricains qui ne peuvent, bien sûr, qu'avoir maille à partir dans le kickage en règle de Zelaya, conservateur viré gaucho de pacotille.

On peut ainsi s'étonner que Ban Ki Moon, le secrétaire de l'institution la plus acquise aux droits de l'homme comme l'ont prouvé sa présidence et toutes les années passées, monte au créneau pour rouspéter de l'application de la constitution hondurienne.

Même les institutions européennes, décidemment plus à même d'aller donner des leçons en dehors de ses frontières que de faire respecter quelques principes économiques de bases à l'intérieur, se piquent d'exprimer une condamnation.

Evidemment, officiellement, sur mon "autre" blog, je vais m'empresser de pleurnicher - c'est mon petit côté à la fois tendre et casse-couille, comme un bonbon au bromure, quoi - en trouvant que tout le monde est contre mon gentil gauchiste hondurien. Snif.

Mais bon. C'est vrai aussi que, soyons clairs, tout le monde se fiche du Honduras comme de sa première chemise.

Un peu comme le Vénézuela, d'ailleurs. On sait pertinemment bien que ces fanfarons vaguement élus, une fois parvenus au pouvoir, sont tous les mêmes. Chavez, la famille Kirchner, Lula, Zelaya, tout ça, ça commence avec le sourire et le socialisme décérébré et bondissant, et ensuite, la dure réalité, la corruption, l'envie de pouvoir rendent les choses plus compliqué. Alors on choisit le pragmatisme un peu bébète comme Lula, on essuie une défaite cuisante comme Kirchner, on se prend un rateau comme Zelaya ou on vire à la gentille dictature comme Chavez. Ensuite, bien sûr, on connaît le chemin, il suffit de regarder Cuba. Super pour les cigares, la cata pour tout le reste.

Comme on le voit, ce n'est pas parce qu'il se passe des choses dans un pays vachement loin qu'il faut y immédiatement l'interpréter sous l'angle archi-usé "La CIA réactionnaire sabote le mouvement démocratique populaire entamé depuis quelques années et qui avait permis une vraie relance de l'économie locale, Saint Staline, priez pour nous".

Mais nous vivons bien malheureusement dans une démocratie de lopettes où les principaux leaders d'opinion savent bien qu'il faut flatter le crétin gauchiste pour amasser du vote et, dans un second temps, un butin juteux sur leur dos. Et cette constante politocarde, ça marche comme les feux de croisement sur les voitures. En tous lieux et en tous temps.

dimanche 28 juin 2009

Bienveillance médiatique envers le NPA

Si il y a bien eu une bonne chose à tirer de la campagne des européennes, c'est qu'enfin on a pu mesurer la bulle de bienveillance médiatique qui nous entoure ; on était bien conscients que le traitement incroyablement confortable dont bénéficiait notre porte-parole national continuerait à durer, on est désormais assurés d'un cirage de pompes systématique dans les médias (qui mentent à notre profit) dès qu'on remuera un orteil. Au moins, les choses se sont clarifiées et c'est une excellente chose. On peut dès lors espérer que les relations que nous entretenions avec certains journalistes vont être vues désormais d'un œil nouveau, et qu'on pourra se poser la question de leur faire prendre leur carte au NPA.

Ainsi, Sylvia Zappi.

Qui saute sur l'éloignement d'une poignée de gens du NPA pour écrire un article - où elle tente de faire revenir au NPA une personne qui déballe ses "déceptions" et autres états d'âmes. On sait que Sylvia Zappi est désormais coutumière de ce genre de procédés, puisque dès qu'il s'agit de lécher les bottes du NPA, tout est bon, y compris monter en épingle de l'anecdotique et focaliser sur un ou deux mécontents, quand on ne fait pas purement et simplement dans le mensonge éhonté pour inciter Christian Picquet à revenir au NPA.

Au fait, à combien de personnes en tout se monte cette effrayante hémorragie ?
"quatre démissions de membres du conseil politique national"
Et ?
"huit militants de Clermont-Ferrand".
12, quoi.
Sur ? 9000, 10000 militants ?

On voit donc bien tout l'intérêt d'une Sylvia Zappi pour qui la seule chose qui importe c'est de louer le sectarisme du NPA, à tout prix et de toutes les façons, histoire de pouvoir encore meugler "Révolutiooon !!!!" et en ne donnant systématiquement la parole qu'à un ou deux pékins, toujours les mêmes, Olivier Besancenot et Alain Krivine et en mettant toujours soigneusement de côté la bagatelle des milliers de gens qui sont déçus et cessent de soutenir le processus NPA. Mais ça, c'est la réalité, et la réalité, ça n'intéresse pas Sylvia Zappi.

Et nous sommes quelques uns à commencer de penser qu'il va bien falloir un jour faire prendre leur carte au NPA aux gens qui nous aiment et ne se privent pas de l'exprimer.
Il m'est souvenir d'avoir aperçu Sylvia Zappi à l'Université d'été de 2007, et déjà à l'époque elle ne se privait pas de louanger l'orientation de la Ligue, ce pour quoi elle n'avait pas le choix par ailleurs. Or, depuis lors, tous, absolument tous les articles - excellents - qu'elle pond sur nous, consistent à joyeusement nous sucer les bottes en ne donnant la parole qu'à ceux, ultra-minoritaires et représentatifs de rien, qui ont des aigreurs à débonder, c'est-à-dire les dirigeants du NPA. Toutefois, le procédé commence à être quelque peu découvert...

Qu'elle soit d'accord avec nous et le dise, fort bien.

Mais encore une fois, ce n'est peut-être pas non plus la peine de dévoiler le pot-aux-roses.

Parce que c'est déja assez compliqué comme ça sans qu'on joue aux victimes dans les médias alors qu'ils sont si bienveillants à notre égard, sans déconner.

L'original

Non, vous n'y couperez pas

Et à quoi ? Mais aux commentaires tout en nuance, tact, finesse et profondeur des communistes sur l'homosexualité, pardi ! Et là, comme toujours dés qu'est abordé le sujet-qui-fâche-encore par excellence qu'est l'homosexualité, c'est un véritable jaillissement de l'esprit qu'on découvre avec enchantement. Vous connaissez la procédure, attachez vos ceintures c'est parti, youhou :

Lutte ouvrière considère l'homosexualité comme une pathologie provoquée par l’aliénation capitaliste. Avec l’avènement du socialisme, L.O. affirme que l'homosexualité devrait "tout naturellement" disparaître. Pendant longtemps, Lutte Ouvrière a refusé dans ses rangs les homosexuels déclarés, jusqu'à ce que l'homosexualité devienne à la mode.


Blablabla.

Oui. Je sais. C'est céder à une certaine facilité pour ne pas dire une facilité certaine. C'est d'une mauvaise foi en tungstène. C'est prendre l'opinion d'une minorité et la monter en épingle avec gourmandise. Voui. Je sais tout ça. Mais tout de même, franchement, quand on voit d'aussi splendides spécimens de sombre abrutissement, quand on voit de pareils joyaux étincelants de noire connerie, quand on fait l'effort de se demander ce qui peut se passer dans les cerveaux goût bulgare de ceux qui écrivent ça...
N'est-ce pas quelque peu tentant, tout de même ?

On notera toutefois un incontestable progrès dans l'évolution des mentalités : les rabougris très à gauche n'exigent plus qu'on foute les pédés dans des camps, on en est plus là ; prenant acte de l'existence persistante du phénomène, ils ont semble t-il fini par se résigner et font même mine de faire semblant d'accepter ces erreurs de la nature. Cependant, et c'est le fil rouge qui traverse nombre de commentaires, ils n'ont rien contre les homossessuels, hein. La preuve, ils en connaissent un qui est très gentil. Vous voyez bien. C'est juste que ce n'est pas la peine de s'exhiber comme ça, n'est-ce pas, il y a des enfants. Ils pourraient tout de même se faire plus discrets et puis de quoi se plaignent-ils, on est pas en Iran !

D'une homophobie frontale et décomplexée, on est passé, évolution des mentalités oblige, à une homophobie indirecte qui aimerait bien que tous "ces gens-là" ne la ramènent pas et se cachent pour faire leurs cochonneries. Argumentaire se déployant en deux dimensions :

- l'homosexualité est désormais totalement acceptée, et il n'y a donc aucune raison de manifester une visibilité ostentatoire ;

- De quoi se plaignent ces gens puisque dans d'autres pays on les condamne à mort, ils devraient y penser avant de revendiquer quoi que ce soit.

Sauf que si par rapport à il y a mettons 30 ans d'indéniables progrès ont été faits, on entend pas parler de personnes se faisant casser la gueule ou virer de leur boulot pour hétérosexualité...
Quant à l'argument gauchiste classique du "c'est pire ailleurs", il peut également servir pour ceux qui réclament la suppression du SMIC en invoquant la justice sociâââle. Comme finalement ce doit être confortable de vivre ainsi la nuque éternellement courbée en poussant l'aliénation jusqu'à prendre la défense de ceux qui vous écrasent...Enfin, confortable si on rêve d'une vie de cancrelat, il va sans dire.

Ensuite, d'un autre côté, on peut se poser des questions sur ce qu'est effectivement devenu la Gay pride, de manif outrancière et assumée comme telle pour revendiquer l'égalité des droits à parade consuméristo-festive célébrant un hédonisme complètement dépolitisé ; ainsi que sur le conformisme frontal d'une "communauté" gay devenue l'avant-garde éclairée de la société de consommation. De ce point de vue, il est surprenant qu'une minorité de militants conscientisés puissent encore considérer l'homosexualité relevant d'une quelconque "subversion" : cette grille de lecture reprenant les analyses datant des années 70 semble pour le moins obsolète puisque n'ayant rigoureusement aucune réalité effective : il n'y a absolument rien de "subversif" pour l'ordre établi à être gay, puisque comme dit dans le billet précédent, on peut être homo et con comme une huître, c'est à dire de gauche. Et pour les initiés, oui, en effet, je parle de ce tract illisible et amphigourique du NPA que pour ma part je n'ai pas distribué, parce que quatre patés de textes incompréhensibles rédigés dans un langage nécessitant Bac+12, désolé mais de mon côté, hors de question que je diffe ce genre de kouglof.

Commençons donc à rédiger des propositions gay-friendly, et qui sait ? Peut-être qu'un jour, les présidents d'Act-Up voteront pour nous plutôt que pour Cohn-Bendit...

L'original

samedi 27 juin 2009

Gay et com...muniste




Comme quoi, on peut être homo et parfaitement abruti, hein. Sincèrement, vous pensez qu'ils sont conscients de servir de caution à peine tolérée dans leur propre parti, histoire de ripoliner le communisme avec du sociétal ? Oui, certainement que quelques uns en sont conscients, forcément, et d'autres sont vraiment idiots. Le communisme, un système politique qui défend les libertés individuelles et émancipe les opprimés ? Nan, sans déconner, faut avoir sniffé beaucoup trop de poppers pour en arriver là. Tss. Faut pas deux minutes de recherche sur Google pour se rendre compte que les folles au régime communiste, ça passait pas l'hiver. Je ne parle même pas des autres parfums : changer de sexe, sous Staline, Brejnev ou Gorby, c'était la routine ! D'ailleurs, tous les régimes fachistes adorent les avatars de la jaquette flottante. C'est bien connu.

Tiens, ça me rappelle quand j'étais bénévole à Aides, dans une autre vie. Le bouffon qui répondait à Sida Info Service de 19 à 23 heures le lundi, y avait des chances que ce soit ma pomme, à l'époque. Et bon, même si d'une manière générale tout le monde était très gentil, c'est quand même la première fois que j'ai rencontré des homos parfaitement obtus et réactionnaires à faire pleurer Alain Krivine. De gôche et très contents. À fond pour le partage total collectiviste, mais sans eux, comme d'hab. Révoltés par les ratonnades homophobes et mais toujours partant pour jetter des clandés hors de la Bourse du Travail, CGT style. Prêt à faire toutes les marches possibles pour défendre leurs droits mais surtout prêt à en découdre avec les ligues féministes, les trans réfractaires ou les bi qui ne dégenrent pas leurs tracts. Des gens proprement insupportables, en somme. Et qui vont défiler cet aprèm', forcément.

Ne reste qu'à souhaiter qu'Act-Up les fasse encore bien chier cette année, tiens.

Avis de décès

Je crois qu'on peut le dire : le NPA, c'est comme Michael Jackson. C'est mort.

vendredi 26 juin 2009

Marx is dead. And no one cares but me*

Ce n'est pas que j'ai quoi que ce soit pour Karl Marx, je veux dire quoi que ce soit pour sa personne-même. Mais comprenez, le prophète d'une religion de substitution qui a conduit à la mort de dizaines de millions de personnes, ça n'est pas rien, hein. Alors comme ça, paf ! Me rendre compte qu'il est mort, en allant militer à ma section locale du NPA où personne à part moi n'a lu les œuvres du barbu rhénan, me rendre compte qu'il est mort non seulement corps mais aussi esprit (tiens, ça me rappelle quelque chose, ça, je sais plus c'est quoi...), cela me plonge dans une aporie que j'ai déjà exprimée ici, avant que de me ressaisir.

Eh oui, depuis que nous avons promu la déculturation généralisée à la gôche de la gosh, nous en avons perdu jusqu'à la lecture des textes, qui nous permettait jusqu'ici d'avoir, sinon de bonnes idées, du moins une certaine cohérence dans leur énonciation. Eh ouais, les conneries des pédagogols qui voulaient réduire les inégalités sociales par le nivellement par le bas, voilà où ça mène.

Un facteur analphabète aux commandes, avec, pour propager sa Bonne Parole, un pauvre hère comme moi qui collectionne les clichés de langue pour faire branchouille. Misère du socialisme, hein, camarade ? Comment pouvoir faire la révolution si toutes les idées que l'on a imposées pour la préparer ont conduit à transformer les camarades en sous-tanches incultes, incapables d'écrire correctement, partant de convaincre le populo que le Grand Soir, ça y est, enfin ?

J'en viens presque à me dire que les ultra/néo-libéraux-facho-racistes-réacs de drouate et d'esstrême-drouate (de toute façon c'est la même chose, qu'y disait le camarade Renaud) n'avaient pas raison lorsqu'ils disaient que les idées de la gôche, héritées de Karl le Grand (ça me rappelle aussi quelque chose, mais quoi ? Ah, putain, si j'avais lu mes cours d'histoire...), conduiraient au crétinisme général !

* Vous aurez remarqué la quasi-omniprésence de titres en anglais, alors même que je me veux anti-américain... Quand je vous dis que nous ne sommes que des rigolos...

L'original

jeudi 25 juin 2009

Soldes




Jamais, au grand jamais, on ne dira assez de mal de ce qu'à produit le socialisme et son petit morveux de frère hydrocéphale, le communisme. Du neveu renégat et fier de l'être à Jacques Attali, de Laurent Joffrin à Martine Aubry, de George Marchais à Olivier Besancenot, effroyablement longue est la triste et pénible liste de rejetons directs ou indirects de la crapule aux dents limées. Et personne n'oubliera que c'est en partie grâce à cette enflure que la gauche est dans l'état où elle est actuellement.

Je dis en partie parce qu'avec des idées de merde qui confine à la tourista du cerveau, on ne va pas bien loin non plus : ce serait risquer le dessèchement.

Comment s'étonner que ce sont précisément ceux qui ont été les plus proches de ce régime authentiquement socialiste (forcer les gens à s'entreaider, piquer chez les pauvres pour devenir riche, augmenter chômage, misère et pauvreté) qui ont été les premiers à rejoindre Sarkozy, autre socialiste en diable, en frétillant du croupion ? Habitués depuis des décennies à se briser l'échine à force de courbettes, les laquais qui dans d'autres temps ahanaient à Solutré pour se faire bien voir du monarque se jettent sans honte aucune aux pieds de la droite sans même que ça leur pose question une seule seconde. Normal : la couleur change mais le fond idéologique est le même, et le cynisme des uns est à peine caché par l'incompétence des autres.

Les Lang, Kouchner, Attali encore lui, Rocard, tous ces sinistres sycophantes abrutis de gloriole sont au delà de tout dégout. Si j'étais réellement communiste, si j'étais l'étron collectiviste que je feins d'être dans mes journées moites de petit bourgeois mythomane en mal d'aventures intellectuelles, je pourrais toujours vous dire qu'en regardant s'avilir ces cloportes avec autant d'enthousiasme, j'ai envie de les exclure de fait de l'espèce humaine et partant du respect qui ne leur est plus dû. Si j'étais celui-là, je penserais même très fort à ce mot terrible d'extermination de races inférieures.

Mais je me domine. La loi, la morale, tout ça ...

N'empêche. Les goulags russes avaient du bon.

Et pendant ce temps là, au NPA, on fait quoi ? On pactise avec le patronat, par exemple. Oh, c'est subtil, mais c'est le cas : on a décidé de ne pas soutenir nos kamarades de la CGT.

Il faut dire que ces abrutis congénitaux nos amis syndiqués ont expulsé des bougnoules clandés sans-papiers. Ce n'est pas très finaud de leur part. Alors on a décidé, avec les kamarades du NPA, de leur planter un petit couteau dans les omoplates. A la trotskyste. Sans chichis.

Il est temps, plus que temps, d'en finir avec cette bouillabaisse syndicale.

Quant au PS, il a un genou à terre : il faut lui faire mettre les deux. Si le communisme est une vaste blague, le socialisme est lui une pantalonnade pour bourgeois gâtés. Et comme il n'y a, on le sait, que dans l'unité qu'on pourra vaincre ces fachos de droite, il faut que le socialisme disparaisse pour que le NPA grandisse. Ou le Front de Gauche, hein. Ou même les verts. L'important étant simplement que tout parti qui se place à droite perde, peu importe les moyens à mettre en œuvre.

Je sais. Je m'embrouille. Mais c'est travailler dans une ville surchauffée à pousser des cons qui bavent en fauteuil roulant toute la journée, c'est pas un truc pour moi. A force, ça me tape dans la tête, là, je suis limite nervousse brèquedonne, et ça me fait sentir tout drôle au point de vouloir tirer au canon de 20 mm sur les socialistes.

Et j'ai l'impression qu'en plus, c'est un job que je pourrais faire avec plaisir...

mardi 23 juin 2009

Généreusité

Il m'est venu une idée...

Comme dit précédemment, j'ai décidé de commencer la Révolution-prolétarienne-contre-le-Grand-Capital-pour-les-masses-laborieuses mouhaha dès le berceau, en idéologisant de pauvres gosses et en prenant le fric de leurs parents sarkozystes. Comment ? Ben en me faisant financer ma pseudo-"formation professionnelle" par le contribuable, mon con. Tu connais ça, hein, la "formation professionnelle", camarade ? C'est une usine à gaz créée par l'Etat socialiste pour compenser les carences de son propre système éducatif. Il consiste à racketter des entreprises par la loi et à confier l'argent spolié à des organismes collecteurs bidon, qui se chargent de le refourguer à des "centres de formation" encore plus bido(cho)ns, où je pourrai suivre mes cours de "psychopathologie du nourrisson"...

Rhôôô... Huhuhu. Ben oué, gadjo, l'argent qui normalement devrait te revenir sur ton bulletin de paie, l'Etat collectiviste force ton employeur non pas à te le donner, mais à le verser à des OPCA, puis à payer mes cours de puéricultrice ! Tu es révolté que ton fric serve à financer non seulement la vie parfaitement minable d'un petit parasite comme moi, mais encore qu'il serve à ce que je puisse, dès l'enfance, faire tout ce qui est en mon pouvoir pour faire de TON gosse un petit bolchevik ?

Tu as raison d'être révolté, tôt-va-riche, on le serait à moins. Que veux-tu, ma vie, à part être un vieux garçon de 35 ans dont le "métier" revient à chercher à chaque fois comment se faire payer par le con-tribuable en me secouant le moins possible, consiste à utiliser ce même argent pour travailler contre tes intérêts.

Nihilisme ? Tristesse, aussi. Comprends-moi, pauvre tâche que je suis, qui ponds depuis deux ans et demi de pauvres rinçures dans lesquelles je dénonce tout et son contraire, à commencer par ce qui me permet de vivre sans en branler une, l'Etat...

Et ce n'est pas près de s'arrêter : plus la crise financière provoquée par les Etats et attribuée à l'"ultralibéralisme" et ouin-ouin-ouin s'amplifiera, et plus mes potes et moi on appellera au "retour de l'Etat" qui jamais n'était parti... Plus ce pantin de Sarko continuera à vouloir moraliser le capitalisme que je prétends détruire, et plus les sources de ce même capitalisme que l'ingénieur hydraulicien Sarko s'échine à détourner continueront à engraisser de tristes sires comme ton pauvre serviteur...

Des aveux ? Peut-être. Mais comprends-moi, camarade, depuis que je souffre de cette maladie qu'on appelle schizophrénie, je tiens deux blogs. Un sur lequel je dis la ligne officielle, celle à laquelle personne ne fait plus semblant de croire que pour demander encore plus à l'Etat, un autre, celui-ci, sur lequel la vérité, longtemps refoulée, ressurgit à la surface : le facteur aux joues rouges et mes potes, on ne va pas faire la révolution, non. Pas le courage. On va juste, jusqu'à ce que ce pays honni soit mort comme un cheval qu'on aurait trop fait courir, le pomper jusqu'au sang, jusqu'à la mort. La France doit mourir, a décidé le Politbüro. Et c'est là que s'activent toutes ces mouches gauchistes, obnubilées par un seul objectif : la destruction de ce qui est plus grand qu'elles. Et nous avons ici des gens d'un talent ! Moi-même, camarade, ne trouves-tu pas bizarre que, bien que fonctionnaire, je trouve le temps d'écrire deux billets par jour, sur deux blogs, que je consacre autant de temps à feindre de militer pour une cause cent fois disqualifiée par l'histoire ? Comment serait-ce possible, si j'étais autre chose qu'un profiteur ?

Tu es révolté, camarade, et tu n'as pas fini de l'être. Je vais ici me confesser sur moi, sur le NPA, sur le communisme, sur la Gauche. Je vais avouer ici tout ce que, dans les appareils partisans, nous taisons pour continuer à toucher des subventions parfaitement imméritées. Je vais ici entamer une thérapie : la psychanalyse du CSP.

L'original

dimanche 21 juin 2009

Life's bitch then you die

Passer une semaine sans Internet, ça fait mine de rien un bien fou. Non seulement ça libère la blogosphère de mes vomissures mais surtout, ça fait prendre un recul bienfaisant par rapport à ces chamailleries qui sont le lot quotidien du blogueur pathétique qui ne fait rien qu'à se prendre la tête pour au final pas grand’ chose, allez. Et puis n’est-ce pas, être La Risée De La Blogosphère crée des responsabilités, j’veux dire (d’autant que personne ne songe semble t-il à me contester le titre, moi qui m’attendait à des tomates pourrites quand j’ai eu le front de me parer de cette couronne auto-proclamée. Ensuite, puisque personne n’en a rien à foutre, je continuerai donc à dire que ouais Man, CSP, c’est trop la Risée de la Blogosphère, d’abord).

(Oui, c'est un post où je vous raconte ma life, ça vous dérange pas j'espère ? Faut être honnête, j'ai pas vraiment de life, et je sais pas vraiment raconter sans ajouter des histoires croustillantes d'objets technologique introduits dans des orifices divers, mais vous ne m'en voudrez pas, c'est mon blog, hein, après tout)

Ce qui m’a également permis de mettre un peu d’ordre dans mon absence de vraie vie, puisque décidément quand ça veut pas ça veut pas, et je me comprends. Par exemple, j’éprouve comme une sorte d’usure à être depuis quelques années dans le fauteuil roulant, une sorte de handicap, et j’ai fortement envie de passer à autre chose. Toujours dans le social, puisque c'est, soyons honnête, le seul endroit où j'arrive à me caser, mais avec un public moins…prenant, disons. Et comme ça fait quelque temps que je caresse l’idée d’une formation en poterie-macramé, pourquoi ne pas se renseigner, mh ? Je veux donc faire prof. Ou instit, disons. Ou même garde-chiourme. En fait, n'importe quoi qui m'éloigne des têtards en fauteuils pour me rapprocher des têtards en couches. Ça ne se fera pas tout seul, puisqu'il faut travailler pour se faire accepter. Et le travail est un domaine un peu ... comment dire ... Bon, disons que je tiens un blog. Et puis être un mâle plein de testostérone dans ce milieu spécifique te fait maintenant soupçonner de dissimuler de bien sordides pensées – ce qui se comprend aussi, mieux vaut être parfois trop parano que pas assez, ce qui est finalement fondé, hein, on ne devient pas trotskyste totalement par hasard – mais je ne pense pas la chose impossible, nullement. Et puis j'espère effaroucher mes lecteurs de droite qui se demanderont à chaque fois qu’ils récupèrent leurs lardons à la sortie du boulot si un abominable ne s’est pas glissé dans le monde de leurs chères têtes blondes. Je sais bien qu'en pratique, ils n'en auront rien à foutre. Le trotskyste est un animal en voie de disparition et j'imagine déjà leur regard humide de commisération.

Pour ce qui est de la politique, je vous rassure : je resterai d’un sectarisme d’acier et d’une intolérance confiant à la psychiatrie lourde. Et je le vis bien, merci, comme quoi quand on assume ses déviances une fois pour toutes, c’est peut-être ça le secret du bonheur. Je continue donc de soutenir le processus NPA qui m’apparaît comme la seule formation politique suffisamment comique pour relever le niveau morbide de la politique en France, mais plus loin que ça encore me semble être décidément le seul machin organisé de ce camp qui ait un tant soi peu de désir d'avenir. Ensuite, on va en manger, de la merde, et on le sait, mais quoi faire d’autre ? Ce n'est pas parce qu'on sert systématiquement de paillasson à la Gauche Plurielle, Socialiste et Unie qu'on va se laisser faire. Zut et crotte. Et spéciale dédicace aux camarades, vivement qu’on se retrouve au chaud entre nous à Port Leucate pour s’ébrouer entre gens qui sont tous d’accord, je sens que ça va faire du bien à tout le monde. Comme on étripe ceux qui ne sont pas d'accord, par élimination, on est forcément entre gens à l'unisson, à la fin.

Pour conclure, j'ai été un peu vexé de découvrir qu'on me considérait éventuellement comme le blogueur le plus con de la réacosphère. Mais comme je préfère en rire jaune, je propose que tout le monde vote pour moi. Ainsi, si j'obtiens le score de Blogueur le Plus Con, je pourrai toujours prétendre que c'est suite à ma demande de m'enliser. Et si je ne l'obtiens pas parce que personne de sérieux ne me lit vraiment, je pourrais toujours prétendre que c'est parce que je suis trop aimé. Je gagne sur les deux tableaux. Malin, non ?

Hein, après tout, qu'est-ce qu'on rigole à planifier une révolution qui ne vient pas ! Life is a bitch, hein, et then you die.

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