samedi 19 septembre 2009

Le retour de CSP

S'il y en avait bien un qui n'avait manqué à personne, c'est bien CSP. En effet, on pouvait s'estimer relativement heureux d'avoir été épargnés pendant un temps par la bouillasse communiste qui sert de "pensée" à cet indigent atrabilaire professionnel, mais toutes les bonnes choses ont une fin, et malheureusement, on nous annonce qu'il revient. Zut. Tant pis.

"Rares sont ceux qui ne s'en sont pas rendu compte, CSP sera resté en retrait durant près d'une année. Aucune empoignade virile, aucune sortie impétueuse sur les résultats du "N"PA aux européennes ou les blocages intestinaux de Butch"

Ah oui décidément, zut alors, comme il nous a manqué. C'est simple, on a du se contenter du singe hurleur Benitenot et des piquants brûlots de Mona Chollet, c'est dire que le niveau baissait. Ouf, fort heureusement, CSP revient pour gueuler comme putois trépané contre tout et surtout n'importe quoi, c'est dire si le prestige intellectuel du trotskysme est à nouveau entre de bonnes mains.

"Un autre combat, autrement cruel, le requérait en effet loin des soirées SM. Une boîte de Twix, aujourd'hui finie, qui l'a tenu occupé durant plusieurs mois. De ces mois en enfer, il n'a gardé qu'un embarras au testicule droit. L'énergie du populiste, elle, est intacte".

Bien. Il a été très très boulimique, à cause de la société de consommation moderne, mais il s'en est sorti. Et on est drôlement content pour lui, ça oui alors. Tout en ne pouvant s'empêcher de penser que si au passage il avait eu une foudroyante infection du rectum qui l'aurait empêché de chier pour le reste de sa vie sur son autre blog, on aurait pas été nombreux à le plaindre, hein. Mais bon, il est en bonne santé, il faut s'y résigner, c'est comme ça.

Tellement en bonne santé que derechef, il en remet une couche dans ce qu'il sait faire le mieux : faire fonctionner son anus pour former des sons mis bout à bout pour constituer des concertos qui illustreront la pétomanie de babouin gauchiste et déconnecté du monde réel dont CSP semble détenir l'éminent secret. Qui semble dans une forme olympique, pour le coup :

"Le sarkozysme ne s'est pas assagi, ni réconcilié. Trop de moulins à vent droitistes à combattre, trop de futures armées blanches à défaire"

Ah oui, alors, là, CSP, les urgences de l'heure, c'est en effet bel et bien mettre une couche de terre supplémentaire sur le cercueil du sarkozysme d'une main, tout en défaisant les hordes ilysiennes assoifées de sang de l'autre. Sinon, il y a eu une crise étatiste mondiale, le discrédit du "N"PA, la montée de la prostitution de Butch, ce genre de pécadilles quoi. Mais il n y avait pas la télé dans la chambre de CSP, sans doute. Et à quoi bon regarder la télévision puisque CSP n'y passe même pas ? Franchement ?

Qui s'enflamme en s'inventant comme d'habitude de nouveaux ennemis qui n'existent que dans sa tête à lui, eh oui, il est toujours aussi abruti décidément :

"L'hypothèse sarkozyenne se déploie à nouveau sans vergogne, poursuit-il en effet. Voyez François Fion, ou cette excitation tellement aberrante, tellement française, autour de Brice Boutefeu. Voilà quelqu'un qui, dans un style ampoulé et plein de références, en appelle à une blague de merde, c'est-à-dire pas drôle. Je pensais que nous étions immunisés. Eh bien non, tout le monde applaudit!".

Arrivé à ce moment, le lecteur de blog ayant la lourde charge de se le fader tente tout de même de lui faire reprendre raison en lui rappelant que la gauchosphère n'a pas tant applaudi que ça, et que la campagne concernant Boutefeu fut quelque peu cavalière tout de même. C'est très courageux de faire ça, puisque c'est rien moins qu'essayer de réancrer CSP dans une réalité dont il a largué les amarres depuis des lustres. Et il y arrive presque, d'ailleurs.

"Un ange passe dans notre dîner avec Butch, Dédé et Dudule".

Dissonance cognitive. CSP est ébranlé, on le sent. Il vacille. On lui a gentiment fait comprendre qu'il racontait un peu des conneries, et c'est tout son monde de paranoïde en roue libre qui menace de s'écrouler. Mais heureusement, la pathologie est irréversible depuis trop longtemps, et il s'ébroue dans un geste libérateur :

"Si je reviens un jour à la polémique, ce sera avec l'objectif d'arracher au sarkozysme le monopole de la pensée politique"

Qui n'a donc aucun souci à se faire avec un type comme CSP à l'offensive, ça : c'est fait.

Mais d'autre hydres sont tapies dans l'ombre qu'il faut débusquer et pourfendre : les humoristes. Et surtout Mélenchon. Pourquoi spécifiquement lui ? Mystère. Les vastes spirales en folie qui tournent dans la tête de CSP sont impénétrables au commun...

"On assiste aujourd'hui à un véritable réensauvagement du rire. Qu'un type se permette de traiter le dalaï-lama de "zozo en tongs et en toge" ou de comparer la démarche d'Olivier Benitenot à celle d'un faux facteur, je trouve ça effroyable (...) Ce sont eux, les puissants, désormais Ils sont devenus les rois pleins de morgue du communisme radical"

CSP a encore oublié de prendre ses médicaments et du coup bafouille encore des bêtises. Les "puissants" de l'époque, ce sont donc les fades humoristes qui sévissent au Frondgôche, et pas du tout les syndicalistes de la fonction publique. Comme d'habitude, CSP se fabrique tout seul des adversaires sans danger qu'il va charger avec un sabre en bois, à l'immense consternation de...tout le monde.
Don Quichotte à la cervelle aussi molle qu'enfiévrée, sous-penseur d'une RévoluSSion tellement ringarde qu'elle fait rire jusqu'aux Left Blogs, pourfendeur vain d'ennemis imaginaires et misanthrope à deux balles aussi verbeux et nul qu'un Alain Badiou, CSP ne laissera rien quand il aura disparu. Tout le monde se dépêchera de l'oublier et avec raison. Mais en attendant, il faudra donc se résigner à subir encore ce pénible quelque temps.

Cruelle époque, décidément.

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