vendredi 2 octobre 2009

This time, it's Pousse-Neuneus

J'en parle peu, voire pas assez mais dimanche qui vient se passera à Toulouse un événement marquant : oui, les habitant de la Ville Rose vont à nouveau pouvoir me voir en train de bosser, puisque ça y est, j'ai retrouvé un super job à la hauteur de mes capacités. Et me voir bosser, en soi, c'est un événément. Oh, ne vous réjouissez pas trop vite : je reste le parasite que j'ai toujours été, et le travail sera bel et bien rémunéré par vos impôts !

Au départ, je visais puéricultrice. J'avais bien tout lu les préparations pour le concours et je m'étais même grimé en femme pour tromper l'employeur. Mais je me suis fait(e) bêtement gauler dans les toilettes pour homme. Une erreur de débutant. J'aurais du faire plus attention. Et me raser autre chose que le pubis...

Comme journaliste, il faut dire, je ne veau vaux pas grand chose. Alors j'ai pris ce que je savais faire le mieux : pousser des légumes dans un fauteuil. A la fois glamour et valorisant.

Et bien payé, aussi.

Avec mes fiches de paye, je vais pouvoir glaner de la radasse dans les boîtes huppées de Toulouse, ça va faire mal, c'est moi qui vous le dit ! Je n'ai plus qu'à ressortir le costume à paillettes, et me voilà lancé. Mais je m'égare.

Au départ, je ne voulais pas vous parler exclusivement de cette révolution qui va me permettre de regagner une partie de mon autonomie financière et me faire accéder à la caste de ceux qui ont, enfin, un spoiler de folaille à l'arrière de la 205.



Je voulais vous parler, à nouveau, d'unité. Pardon, d'uuuuunnnnnniiiiiiittéééééé, de celle que je conspue mais que je trouve supayr chouette lorsqu'il s'agit, bêtement, de battre les socialistes de droite. Je voulais vous parler d'unité, pardon d'unitééééééééeuh à laquelle même Lutte Ouvrière, dont l'ouverture d'esprit n'est pas le trait le plus notoire, participe. Et pour que je ne dise pas de mal sur des gendgôche qui font un frondgôche, c'est que vraiment, il y avait péril en la demeure, hein.Mais par la fistule anale que j'ai chopée récemment, que se passe-t-il donc de si particulier pour parvenir à pareil prodige ?

Mais je galèje, bien évidemment. L'explication, elle est on ne peut plus simple.

Quand il s'agit de récupérer le pouvoir, il n'y a plus de ligne politique, plus d'honnêteté, de cohérence et de pureté du message qui tiennent : tout le monde à la soupe, les enfants !

Et là, comme en face il y a l'autre corporatiste de Dassault, aussi honnête que nous (c'est dire), il fallait ratisser large : des abrutis du PS aux bétassous du "N"PA, en passant par les huîtres perlières de LO et les hydrocéphales du PC, sans oublier les attardés groupies de Mélenchon, enfin, c'est l'unitéééééééeuheuh arehm aarhgh.

A propos de Méluche, le voilà tel qu'en lui-même :




On comprend tout de suite mieux que face à tel personnage, il vous monte de pressants désirs de copuler le plus vite possible, et de préférence sans caoutchouc. Tu m'étonnes qu'avec cette vieille ganache pourrie comme partenaire, il te vienne des élans de sympathie jusqu'alors inconnus et inexplorés. Quelle déconcertante expérience cela doit être ! Même moi, aussi contre l'unitéééééé puissé-je être, je serais prêts à me coller contre lui, tout contre, et me frotter contre son corps rugueux de national-socialiste !

Bon. Je dois repartir faire prendre l'air à mon pinpin. J'ai dis "pinpin", Butch. Pas "titi". Comme c'est mon gagne-pain, je vais pas trop m'éterniser. Il me sera donc plus difficile de pondre mes petites crottes pour égayer vos fins de semaine, durant un certain temps du moins. Oui, moi aussi je suis triste, mais rassurez-vous : ce n'est que deux jours sur sept. Je redoublerai d'efforts pour compenser, promis.

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