Brainless
Des prépositions. Plein de prépositions que j'ai apprises à l'école de la Chose Publique, l'école de l'Éducassion nazionale. C'est bien d'apprendre des prépositions. Ben oui alors. Il en faut, hein. Et puis ça mange pas de pain, quoi. Donc, Thierry M., citoyen de to lose, a appris plein de prépositions pour articuler ses billets, voilà voilà. Et on est bien contents. À-dans-par-pour-en-vers-avec-de-sans-sous.
Et ?
Et c'est tout. Il utilise son catalogue de prépositions, et c'est tout simplement abominablement chiant et sans intérêt. Parce qu'il manque quelque chose. Quelque chose d'important, de crucial, quelque chose qui fait qu'écrire un billet n'est pas se contenter d'associer des mots sans cohérence entre eux, il manque quelque chose que les blogueurs qui savent écrire, eux, ont complètement intégré à leur rédaction, au point d'en faire leur force principale, l'élément qui permet d'enflammer les coeurs et les esprits et mène à la victoire :
Le style.
Le style, l'élan, l'enthousiasme, la faculté d'insuffler quelque chose de plus grand et de plus noble, quelque chose qui fait sentir qu'en tant qu'auteur on participe à une grande entreprise pleine de débats et de controverses, de polémiques et de réflexions, le style qui fait dire à ceux qui lisent l'auteur : j'ai envie d'écrire. J'ai envie d'écrire, de faire quelque chose pour ça, j'ai envie de me casser le cul à fond pour des articles et les écrire, même à mon petit niveau. J'ai envie de me battre pour ça, ça m'inspire, ça me donne espoir, ça me fait rêver et je veux que ce rêve soit partagé par le plus grand nombre, et c'est ce style, cet élan, cet enthousiasme qui va me donner l'énergie de le faire. De passer par dessus les mesquineries de l'onanisme des statistiques, les billets indigents et les commentaires affligeants, de dépasser tout ce discussionisme stérile parce qu'au bout de tout ça, il y a ce style, cet élan, cet enthousiasme et j'ai envie d'y croire, bordel !
Y'a-t-il quoi que ce soit d'approchant dans les billets de Thierry M. Céhespé ?
Bien évidemment non.
Un catalogue d'« articles » dont lui-même ne croit sans doute même pas qu'ils sont bons, à l'instar de ses commentateurs finissant par reconnaitre qu'ils sont nuls, comme Birahima, un programme qui ne dit rien de bon (pendre les traders haut et court par exemple...), mais qu'il écrit parce que Dame, c'est la Révolution (rires) et quand on est révolutionnaire, ben on appelle au meurtre, voilà. Des charniers. Du cochon grillé. Du caca. Des godemichés. Des Twix. De risibles épaves. Encore des charniers. D'idées ? Point. Et c'est partout pareil sur ce blog, par ailleurs, il suffit pour s'en convaincre d'aller compulser ses archives : des billets à n'en plus finir sur des appels à la destruction, des provocations même plus distrayantes à force, des contorsions pour justifier le génocide de telle ou telle classe sociale, une culture de l'excuse minable et hypocrite pour les terroristes syndicaux, une bouillie écœurante à force de bassesse. Je ne vais plus sur mon autre blog sans avoir honte. C'était amusant à un moment, quand il y avait l'attrait du nouveau : c'est devenu un marécage sordide de gauchistes repliés sur leurs aigreurs ruminées dont tout le monde se fout. Sauf eux, qui ne parlent que de ça. Et à la prochaine défaite électorale, d'encore continuer, vous allez voir, ils vont recommencer, c'est sûr et certain, à crier qu'ils existent.
La vérité, c'est que Thierry a complètement oublié pourquoi il tenait son « blog ».
Du taulier aux commentateurs réguliers, tout le monde a perdu de vue l'intérêt de ce blog. Plus de projet, plus d'élan, plus d'enthousiasme, plus de ce qui fait Le Blogueur de Gauche Le Plus Moqué de la Blogosphère Française...rien que des billets de bac à sable pour saluer que Besancenot contourne Buffet en niquant Laguiller au passage afin de s'assurer que Bové ne s'allie pas avec Conne-Bandite (c'est raté...).
Il a tout perdu.
Et il est impossible, absolument impossible, à quelqu'un de réellement compatissant, de ne pas verser une larme devant le naufrage de l'anencéphale Thierry M. Céhespé.
8 commentaires:
J'ai trouvé un petit jeu amusant sur le blog de CSP ; ça s'appelle "viser juste".
En fait, il laisse passer beaucoup de messages. Vous pouvez donc faire l'apologie du capitalisme ou de tout ce que vous voulez, le message ne sera probablement pas censuré, et il y aura bien quelques gauchos de passage pour vous donner la réplique.
Mais si vous tapez en plein dans le mille, il supprimera votre message.
C'est assez rigolo.
Quels thèmes avez-vous répertoriés ?
Le fait que sur le web il se prend pour un terrible révolutionnaire et un sacré chaud lapin, alors qu'en vrai c'est un pathétique minable.
Il n'aime pas non plus qu'on lui mette le nez dans ses incohérences idéologiques.
Quels thèmes, mmh, je n'ai pas joué à ce jeu-là, mais laissez-moi deviner:
- Le fait de souligner que ses constantes allusions à ses performances sexuelles signifient plus que probablement que son zgegue doit être embaumé dans la naphtaline depuis un moment;
- Le rappel embarassant du nombre de charniers que son idéologie favorite semble semer systématiquement à travers l'Histoire;
- Les insultes et menaces. Cela lui est permis, mais pas aux autres bien sûr.
- Les commentateurs et contradicteurs "de droite" (càd absolument tout ce qui est à droite du NPA) cohérents et argumentatifs. Il aime ceux pas très malins, pour pouvoir s'en gausser, mais si c'est un challenge un peu relevé la discussion se termine tout de suite.
Ce genre de choses doivent à mon avis générer la censure du Politburo.
Merci pour ces suggestions. Continuez.
;)
Ah ah, j'ai encore marqué un point aujourd'hui :)
Deux points !! Il est vener' le CSP...
cher anonyme, il les supprime tellement vite, qu'on n'a pas le temps d'en profiter. Ce blog étant le miroir de l'autre, oserais je carresser l'espoir que tu puisses nous en faire un florilège afin que nous puissions à notre tour jouer avec les nerfs ô combien fragiles de Thierry CSP
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