CSP la pute
Que mon autre blog, CSP, soit un torche-cul virtuel spécialisé dans l'anti-tout stérile de gauche, ça, on le savait déjà.
Que j'y exige, à cors et à cris, plus et plus encore de collectivisme dans une logique de démagogie sans fin, on le savait aussi.
Que CSP, sous couvert de "gauchisme", se fasse régulièrement porte-parole d'idées qui puent de la gueule sous la plume avariée de son rédacteur moisi, autre moi schizophrène fétide, on le savait on ne peut mieux.
En résumé, que CSP soit un site d'une exceptionnelle indigence où le degré zéro de la non-réflexion blogueuse le dispute aux discours les plus rances, oui, en effet, on le savait.
Mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Franchement ?
Puisque lorsqu'on est dans une logique de putréfaction hypocrite, autant aller jusqu'au bout. Et la publication de billets tels que celui-ci achève de convaincre que ce blog de merde ne se contente pas de toucher le fond : il empoigne une pioche pour creuser encore et encore, embrassant le fascisme par le bout communiste du totalitarisme.
On appréciera au passage l'introduction du texte, didactique dans l'appel à l'insurrection (qui ne vient toujours pas) :
"Quand on brûle juste quelques pneus, une énorme et épaisse fumée noire s'en dégage, l'odeur est évidemment ignoble, et la colonne de fumée grasse, épaisse, noire, se voit à des dizaines de kilomètres et recouvre tout."Oui, oui, mon autre moi pseudo-viril précise que brûler des pneus pue, que ça se voit et que ça recouvre tout. Ca veut montrer que j'ai déjà pratiqué : eh ouais, je suis un gros dur à nuque rasée puisque j'ai brûlé des pneus !
Ca me change de les fumer, en plus.
S'ensuit une flaque de dégueuli issue en ligne directe des égouts de la gauche extrême, où tous les clichés populistes et insurrectionnels sont étalés en vrac : souhaits humides d'"édifices aux façades noircies", d'"immeubles dévastés", de "chaussée défoncée", de "bitume éventré", de "magasins fermés en urgence", bref toute la panoplie paraphernale que j'use régulièrement sans complexe...
...et un paragraphe entre tous est un véritable chef d'oeuvre d'humilité décomplexée :
"Et puis je suis tellement civilisé, n'est-ce pas. J'ai lu tellement de livres, j'ai vu tellement de films, j'ai écouté tellement de musiques, je suis tellement cultivé..."
"Civilisé".
Le comique se dispute au honteux. Le sens de l'ironie, de l'auto-dérision entre ici en pleine collision avec l'absence totale de toute lucidité, de toute capacité d'auto-évaluation critique...
Ici, il faut mettre les choses au point une bonne fois pour toutes : CSP est un site de petit révolutionnaire trotskyste. Point barre. Qui ne se revendique jamais comme tel, qui ne commet jamais l'erreur de se positionner politiquement dans cette case. Mais qui, par l'usage d'un vocabulaire spécifique et nullement anodin sait se faire reconnaître de sa cible de prédilection.
Ses billets sont parfois illustrés de photos sans ambigüité. De plus, il n'y a que l'extrême-gauche qui assume les termes "Comité de Salut Public" - ou CSP - pour rappeler les meilleurs moment de la révolution, celle qui permit jadis de raccourcir quelques privilégiés.
L'alter blog CSP, en réalité, démontre par l'exemple l'imprégnation d'un discours xénophobe maquillé en communisme et démagogie internationaliste qui permet de reprendre discrètement les idées de Marx et Engels, tous les deux pourtant antisémites notoires.
Ici, bien sûr, le "xénophobe" attaque l'étranger dans ce qu'il est non pas d'un autre pays (ce qui serait une xénophobie "de droite") mais d'une autre CSP (catégorie socio-professionnelle), pour en faire une belle xénophobie "de gauche" : le cadre, le dirigeant, qu'on appellera cadrillon, devra être haï, non parce qu'il est différent, ce qu'il est assurément de façon crasse et perverse, mais surtout parce qu'il gagnerait plus d'argent, qu'il aurait du pouvoir, fantasmé ou réel, parce que dans son esprit faible - lui aussi "civilisé" et "cultivé" - il n'y a pas le désir d'en découdre et de tout casser comme un gamin capricieux dès qu'un truc ne va pas.
Il n'est pas violent, ni révolutionnaire. Il n'est pas communiste. Il n'est pas commun. Il n'est pas comme. Pas comme CSP. Il mérite donc d'être haï, viscéralement.
...
Et en publiant ces articles, le site CSP semble bel et bien avoir choisi son camp. En publiant ces articles, il se fait la putain des idées xénophobes de gauche, collectivistes en diable et qui conduisent un FN à faire 48 % au deuxième tour à Hénin-Beaumont.
Certes, les frontistes n'ont pas pris la mairie, la belle affaire : en criant au fascisme devant les pantins de l'extrême-droite, en cherchant les nazillons partout ailleurs qu'en eux, les collectivistes ont oublié de nettoyer à leur propre porte et pataugent dans l'inénarrable Bête Immonde qu'ils s'agitent à dénoncer...
L'une des spécificités de CSP est d'être officiellement enregistré dans les palmarès des blogs de France et de Navarre, et d'afficher au grand jour, sur une base quotidienne, un torrent de haine et d'aigreur putrides. Sa position au palmarès est notamment établie en fonction du nombre de liens de petits camarades blogueurs qui pointent sur ses articles méphitiques.
Juste, j'aimerais demander à mes petits camarades blogueurs si ça ne les démange pas trop de favoriser un torchon qui véhicule ce genre d'idées. Ça va ? Vous le vivez bien ?
Tant mieux pour vous.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire